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L’Aïkido

 

 

L’aïkido est une discipline relativement jeune dans l’histoire des arts martiaux d’origines japonaises puisque son expansion débute au lendemain de la deuxième guerre mondiale. Mais elle puise ses racines dans des écoles anciennes de jujutsu (combat a mains nues), de kenjutsu (technique de sabre) et de jukenjutsu (technique de baïonnette).

 

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Le mot Aïkido est compose de 3 idéogrammes :

, que l’on traduit souvent par harmonisation, rappelle l’héritage de ces écoles anciennes dont les principes ont été fondus pour créer la discipline. Cela témoigne également d’un des principes fondateurs de cet art : ne pas s’opposer à l’intention initiale du partenaire. Le pratiquant d’aïkido aura la tâche de se fondre complètement avec l’attaque en adoptant les angles, les tangentes propices à la mise en déséquilibre de son partenaire.

Ki se traduit très souvent par énergie vitale. Concrètement, dans la pratique, ce terme illustre le fait que les techniques, basées sur les d'esquives et l’utilisation de tangente, utilisent l'implusion du partenaire. La pratique de l’aïkido idéalement ne demande que très peu de forces physiques pour, au contraire,  privilégier un travail en souplesse ou la preservation de ’intégrité du partenaire est au cœur de la discipline (paradoxe de cet art martial). Il peut donc être pratiqué par tous, et à tous les âges.

 

Do, la voie. Même idéogramme que l’on retrouve dans les arts martiaux modernes, les budos, tels que Ju-do ; Karate-do, Ken-do, etc. Signe que le cheminement est plus important que la destination.

L’Aïkido est une recherche, un long processus ou il n’y a pas d’adversaires mais des partenaires. La compétition en est d’ailleurs exclue.​

Le Dojo

« Tsunawatari », l’art du funambule.

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L'image ci-contre (qui fut l'inspiration du nom du Dojo) orne le bureau de Franck Noel Shihan au Dojo de la Roseraie, Toulouse, France.

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L’aïkido porte en lui l’héritage martial des arts de la guerre et des idéaux pacifiques qui peuvent bien souvent apparaitre comme opposés.

 

L’objet de la pratique est de réconcilier ces contraires.

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Avancer sur un fil, entre le référent guerrier et l’ambition ultime de clémence envers l’attaquant, c’est là toute la tache de l’aïkidoka.

Le Professeur

Philippe Boué, aujourd’hui 4ème Dan Aïkikai, a débuté l’aïkido à l'Université de Grenoble (France) sous la direction d’Eric Matton (4ème Dan). Pendant 4 ans, ce professeur lui enseigne les bases de cet art qu’il ne cessera plus de pratiquer depuis.

 

A l’occasion d’un séminaire à Grenoble, il rencontre pour la première fois Franck Noel Shihan (7éme Dan Aïkikai) et fait le choix, une fois ses études achevées, de rejoindre Toulouse pour profiter pleinement de l’enseignement de celui-ci. Il restera près de 7 ans au dojo de la Roseraie, à étudier assidument l’aïkido auprès de celui-ci, le suivant même dans ses séminaires de fin de semaine ou ses camps d’été.

 

Au cours de son séjour a Toulouse, de séminaires en Europe et même de courts voyages au Japon, il croise la route de professeurs qui seront autant d’inspiration : Endo Seishiro Shihan (8éme Dan Aikikai), Philippe Grangé Sensei (6ème dan Aïkikai), Dirk Mueller Sensei (6ème Dan Aïkikai)…

Apres quelques aller-retour entre l’Allemagne et Toulouse, il s’envole pour le Québec où il s’installe à Montréal. Il rejoint aussitôt le Shoshin Dojo sous la direction de Karl Grignon (4ème Dan Aikikai) qu’il suivra 6 ans.

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Durant ces 6 ans, Philippe renoue avec l’enseignement de l’aïkido, a Montréal de façon ponctuelle mais aussi au dojo Aikido Sanso Saint Jérôme ou le Sensei Marc-André Lalande l’invite à enseigner de façon régulière.

 

Apres 20 ans de pratique, le 11 Janvier 2016, Philippe Boué décide d’ouvrir son dojo pour y enseigner sa pratique de l’aïkido.

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